Il y a une véritable rupture en Israël entre l’école que fréquente votre enfant aujourd’hui en France, et celle que vous allez devoir choisir. Et cette rupture est à l’origine de nombreuses difficultés et échecs. Or l’épanouissement des enfants (ceux pour qui on fait notre alya!) est la clé de la réussite de la Alya pour toute la famille. Pour eux, on doit mettre toute l’énergie nécessaire au choix de l’école qui leur conviendra le mieux, en fonction du style de notre famille et de sa sensibilité religieuse. Sans une réflexion sérieuse sur la question, tout risque de voler en éclat.
1. D’abord il faut savoir qu’en Israël on trouve des écoles laïques et des écoles religieuses. Donc, si vous souhaitez poursuivre l’enseignement religieux reçu en France, il est recommandé d’éviter les écoles du système laïc, dit « Mamla’hti ». Ces écoles accueillent aussi des non-juifs et la transmission des valeurs du judaïsme n’est absolument pas au programme.
Cette première distinction est loin d'être suffisante, car il existe aussi de nombreuses variantes au sein du système éducatif religieux, il y en a pour tous les goûts !
2. En Israël, l’école n’a pas pour objectif premier de transmettre un savoir académique. C’est avant tout une école de la vie. On y apprend surtout à vivre en société, à être responsable et autonome. Il n’y a pas « l’école » d’un côté (le purement « scolaire ») et l’éducation à la maison de l’autre. Le « quoi penser » s’apprend aussi à l’école ; la maison est un relais
3. En Israël, l’école se termine très tôt (13 – 14 h) et l’habitude est que les camarades de classes aillent les uns chez les autres. Quand les fréquentations sont bonnes, c’est un bonheur. Mais qu’en sera-t-il si les fréquentations ne vous conviennent pas ? Au début, vous pourrez garder votre enfant à la maison, mais cela ne durera pas très longtemps.
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